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Départ vendredi matin six heures pour une arrivée vers neuf heures, en espérant pouvoir rouler avec de bonnes conditions à la marée basse. En arrivant sur le site, la plupart des pilotes sont déjà occupés à préparer leur machine et certains sont même sur la plage. Motivés!! Je décharge tout de suite mon char de la remorque en profitant de l’aide de mes camarades pour commencer. Le vent est présent mais la plage reflète un peu la suite de la semaine. Elle n’est pas très belle avec du gros riddin mouillé. Je prends donc la décision de ne pas enfiler le casque et d’observer.
Samedi, premier jour de course, Eole joue avec nos nerfs. Le vent monte puis baisse. Il ne sera pas suffisant pour l’état de la plage (il faut dire que le vent et les courants nous ont laissés une plage avec un gros riddin mouillé que nous aurons toute la semaine).
Il n’y aura pas de course non plus le dimanche puisque les conditions seront similaires à la veille avec un tout un petit plus de vent mais dans l’axe de la plage.
Lundi, les vents sont assez faibles encore avec tout juste 4 m/s. Henri, notre directeur de course, décide donc de tenter une manche. C’est enfin parti ! Je prends un très bon départ malgré ma place de 16 sur la ligne. Je décide de faire rouler mon char et de trouver les bons passages, il faut dire que le louvoyage dans le petit temps est un peu mon point fort…les tours s’enchaînent. Je continue en tête de course à creuser l’écart . Malheureusement, après 18 minutes de course, le drapeau jaune tombe, il faut dire que le vent avait bien baissé. Fin de course pour cette journée.
Les jours s’enchaînent et se ressemblent. Le vent est orienté la plupart du temps, dans l’axe légèrement de la terre ou légèrement de la mer avec des variations autant en force qu’en direction… par moments, nous sommes en bord direct, à d’autres moments, nous devons louvoyer , bref une course des plus technique. À ce jeu, mon ami, Tim Spears, avance très vite et gagne la première manche et je finis second de la journée. À noter que Pierrick nous a fait un départ de folie et a été très difficile à doubler mais l’expérience a eu raison de lui. Un décrochage au largue lui a valu de perdre pas mal de distance. Mais ce n’est que partie remise. Sa progression est fulgurante. Hugo, toujours présent, n’a rien lâché, un pilote venu du Promo, tout comme moi et il est aux avant-poste.
Mardi. Le vent n’est toujours pas très fort et la plage est toujours identique. Richard nous fait une perf et gagne la manche qui le replace dans la course. Dans cette manche, certains pilotes n’ont pas respecté une porte qui sert de ligne d’arrivée et de marque obligatoire. Les cartes sont rejouées. Tim et pas mal de français ne la franchissent pas dans le bon sens ou l’oublient tout simplement . Tim avec ses grandes roues de classe 5 sport a beaucoup plus de facilités à passer dans le terrain riddin mouillé. Lorsque le sable est plus lisse, nous réussissons à batailler. Hugo est toujours dans le coup et nous nous échappons à deux, les Français sont encore là. Bis Repetita pour les jours suivants . Olivier, Richard, Amaury, et j’en passe sont aussi à l’affût et attendent la moindre erreur. Fx de même, les manches, au vu de leur qualité de pilotage n’ont pas été simples.
Avant dernier jour de course, une manche,des plus folles de ma carrière. Après un très bon départ je creuse l’écart de suite, le vent monte, impossible de tenir le Char et de le faire accélérer. FX et Hugo me remontent dans le dernier tour. Hugo pointe sa roue. Je joue donc la carte de la stratégie de course en le marquant, il vire je vire priorité sur priorité pour le contenir. Il va très vite . Fx finit donc troisième de cette manche, Hugo, deuxième, et je conserve ma première place. Arrivée en zone technique, je vais les féliciter. Je vais voir Richard en lui annonçant qu’il est troisième au classement général et je vais voir Tim pour discuter de la manche.
A priori, le championnat est bien pour moi car si le lendemain le vent est présent, la direction de courses a prévu de faire rouler les autres catégories sur notre parcours.
Que d’émotions sur ce championnat, une note toute particulière à Hugo, pour sa persévérance. Comme nous nous le sommes dit chacun son tour.. Une fois, classe 2 une fois classe 3. L’an dernier, je finis quatrième au championnat et lui 3eme . La bagarre est assurée pour de nombreuses années.
Félicitations à tout le monde, l’ensemble des pilotes, la direction de course, l’organisation .
À demain sur la plage Augustin Descure F1
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Grand Prix de Bretagne - Cherrueix (par Olivier Imbert)
Ce 15 et 16 août a eu lieu un GP classe 3. Je vais donc vous raconter l’histoire d’une course digne de Cherrueix des grandes années. Nous le savions tous, Cherrueix cette année était le prélude d’une grande saison « charavoilistique ». En effet, un nombre pléthorique de pilotes avait fait le déplacement, conscients que la sélection pour le championnat d’Europe de Camiers se jouerait dès la première épreuve.
Samedi matin vers 10h, les pilotes arrivent les uns après les autres pour préparer les chars. Tout ce petit monde est déjà bien concentré, quelques blagues par ci par là. Que ça fait du bien de se revoir après tout ce temps de confinement.
Mais le temps presse, il ne faut pas trop batifoler quand même, la brise thermique est exacte au rendez-vous. Notre directeur de course ne transige pas avec les horaires. Le 1er briefing est à 12h. Dès l’appel réalisé, tout le monde promos et classe 3 se retrouve sur la ligne de départ.
Après les présentations du jury, médecin fédéral et président d’organisation, le directeur nous explique le parcours qui est très simple. Tout le monde l’a compris, la plage de championnat du monde 2012 est forcément exceptionnelle.
Un aller-retour entre une bouée vers Cancale, l’autre vers le mont St Michel soit 4 à 5 kms à mémoriser pour retrouver son chemin sur le sable dur tout en évitant les zones de sable plus mou ou mouillé. Il n’existe pas d’obstacles majeurs, juste une attention particulière à porter sur les piquets balisant les chemins et aussi j’allais oublier une zone de vasière qui a eu son importance pendant les 4 manches de l’après-midi.
Le départ est lancé et François NOGUIER, notre hollandais chti démarre comme un fou pour nous montrer le chemin. Les tours se suivent et se ressemblent avec un peu de difficultés quand même pour les mal-partis pour dépasser à certains endroits, mais le parcours est somme toute, très libre, ce qui nous permet d’avoir des choix de route variés. La bagarre fait rage à tous les étages, entendez par là, que chacun a trouvé son adversaire et chacun défend sa place âprement. Au bout de 25 mn, le directeur de course abaisse son drapeau sur le 1er -François NOGUIER qui a bien défendu sa place, suivi de Amaury LEQUETTE qui a enfin retrouvé ses réglages. Le 3ème classe 3 sera Thibault MAEKELBERGHE qui aura réussi à se hisser à la 3ème place malgré l’âge des fibres de son vieux char « GERVAIS ».
A l’arrivée, tout le monde est heureux d’avoir pu rouler enfin une manche après des mois de disette en raison de ce COVID 19. Le directeur de course se mêle à la joie des pilotes et essaie d’interpréter les souhaits ou les difficultés des uns et des autres pour faire évoluer le parcours. Mais il n’y a pas grand-chose à faire de mieux tant la plage est de qualité. Philippe CHAUVEL, pilote classe 2 et autochtone, propose d’agrandir le parcours vers Cancale. Qu’à cela ne tienne, plus le parcours est long, plus c’est bon comme on dit chez nous. La plage est de toute façon praticable partout.
Le directeur de course nous rappelle les consignes de sécurité. C’est vrai que nous roulons vite et les messages de sécurité ne sont jamais de trop. Un rapide rappel des règles de priorité, une mise en garde sur les piquets ne feront rien. La plage est sure et « safe » comme diraient nos amis belges.
Le départ, qui a toute son importance encore une fois, détermine quasiment les places de la manche. C’est le jeu de celui qui perdra le moins de places lorsqu’il n’est pas bien placé sur la ligne. La preuve que ce n’est pas facile d’être 1er, aucun de ceux qui étaient sur le podium à la 1ere manche n’a réussi le doublé. En effet Richard POCHET gagne la 2de manche et le trophée « REVERT » par la même occasion. Le second de la manche sera olivier IMBERT qui aura réussi à revenir grâce à un choix à travers la vasière et le 3ème à passer la ligne d’arrivée est Gérémy DEVIN qui revient de blessure et s’est sans doute très bien préparé pour revenir au top.
Ce Grand Prix est vraiment une réussite. On voit la joie des pilotes sur les visages. Le temps est ensoleillé, la brise de force 4 nous fait avancer sans problème et en toute sécurité. On enquille les manches mais le résultat acquis par les pilotes tient bon.
A la fin de la journée, tout le monde se retrouve autour de la galette saucisse- dans le respect des règles sanitaires- bien sûr.
Voila le récit imaginaire d’une course réussie.
Toute ressemblance à un scénario déjà existant serait un comble de malchance.
Oliv F80 au pays des merveilles
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Les chars "GERVAIS" sont solides.(les autres aussi)
ce n'est pas qu'un postulat. C'est une réalité !
Ce matin, Denis, Antoine, Bernard (Strike) et Pierrick (Shark) partaient de Malo/ Dunkerque, Philippe et Francis de Bray-Dunes
Comme lundi, vent dans l'axe, un peu plus fort (8 à 13 m/s)
....Mais, car il y a un "Mais"...plage limite inroulable.
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Terschelling 2019 est fini et bien fini.
L'ambiance dans le club ce samedi soir-dimanche matin était bien chaude et pas seulement grâce au poêle à bois dans le fond de la pièce.
C'est ce qui pourrait résumer Terschelling 2019: très froid dehors mais très chaud dedans.
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- Écrit par : SuperPimPamPoum
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« Wahnsinnige Wind !! »…pour cette Edition 2015 qui tenu toutes ses promesses !
Une délégation Française minimaliste composée de Marc Duminy, Dominique Rival, Bernard Morel et François Noguier accompagné de Pépé Giret venu faire la fête faire la promotion des 6H.
« If you go there, you will never come back !! »