Notre Historien, Yves Lefevre (Réapparu ces jours ci des steppes flamandes, emporté par son fier destrier qu'il ne cessait d'houspiller "Allez canasson...Allez canasson", et qu'il a fini par appeler "Harley Davidson", (Heritage bien sur), notre Historien, donc, nous narre la véridique Histoire du Baron de Quenneville et de son fidèle jardinier le sieur Bikou.
Il s'agit de la geste des ancètres de nos valeureux pilotes Le Mexicain et Bikou (dont la ressemblance avec les frères Bogdanov ne laisse de nous surprendre....)
La noble ascendance du Baron de Quenneville explique d'ailleurs l'attitude chevaleresque qu'il a eu avec le descendant de son jardinier lors des 6 Heures de berck : Ils n'ont pas gagné la course, comme ils l'avaient annoncé.
Voici donc la grande et glorieuse histoire des ancètres de ces pilotes exemplaires:
Amis de la "Chronique Sincère" bonjour.
Avant toute chose, je rappel aux personnes qui ne VEULENT PAS être la vedette d'une future chronique, de m'adresser une lettre de motivation accompagnée d'un don conséquent à l'adresse suivante :
C'est en faisant des recherches généalogiques aux archives de la bibliothèque nationale que je suis tombé sur une chanson de geste datant du haut moyen âge.
Elle était rédigée en vieux François.
J'ai eu beaucoup de mal a comprendre le texte, mais grâce à l'aide du conservateur en chef (ce qui confirme la grande authenticité de mon récit) j'ai pu traduire cette chanson de troubadour dont malheureusement la postérité n'a pas gardé le nom.
L'action se passe en l'an de grâce 1100.
Le Baron de Quenneville s'en revient de croisade.
Aux cotés du Comte Baudouin de Flandre, il s'en est allé pourfendre le Sarrasin, et délivrer le tombeau du christ notre seigneur, priez pour nous pauvres pêcheurs d'Etaples etc, etc…
A ce moment du récit il convient, ami lecteur, de faire un bref retour en arrière afin de mieux comprendre le dénouement de l'histoire.
Avant de partir pour la Palestine, sur les conseils et les plans d'un vieil alchimiste, un dénommé Lambert, le Baron de Quenneville s'en fut trouvé le sieur Pochole, forgeron de son état, afin que celui-ci confectionne, pour sa mie restée au château, une ceinture de chasteté munie d'un petit couperet en lieu et place de la traditionnelle serrure.
(l'histoire se passant en 1100, j'ai utilisé le mot "couperet" car la guillotine fut inventée plus tard)
Donc comme je le disais, le Baron reviens au pays.
Jetons un bref coup d'œil au tableau.
(une peinture sur bois 60 x 40 cm non signée, référencée Q421-6033 Musée du Louvre)
Le village : "Quenneville le haut-clocher" nommé ainsi à cause de l'église affublée d'un gigantesque appendice, don du Baron qui voue un culte exagéré au sexe et a tous ses symboles. Le clocher étant l'un de ceux ci, du moins le croyait-il.
Quand le bon père abbé sonnait matines ou vêpres, le Baron aimait à dire aux soubrettes de passage : Pour qui sonne le gland ? (il voulait faire un trait d'esprit avec glas)
Aux abords du village : le château, séparé de celui-ci par une rivière coiffée d'un pont-levis. (du nom de son inventeur Jacob Lévy rencontré en Palestine)
Je n'irais pas plus loin dans la description du tableau, les couleurs ayant beaucoup perdu de leur éclat, son interprétation est sujet a caution. En plus c'est sans intérêt pour le reste de l'histoire, et chiant pour le lecteur.
Au château la fête bat son plein. On prépare poulardes et gibiers en l'honneur du retour du Baron.
Et il s'agit bien d'honneur (souvenez-vous de l'astuce du forgeron)
Avant de faire ripaille, le Baron de Quenneville s'en fait quérir ses gens (les mâles uniquement) Tous sont là, cuisinier, palefrenier, jardinier, chambellan, page…
Doutant de leur abstinence, envers sa mie la Baronne, il ordonne à tous ces bougres de baisser leur haut-de-chausses afin de vérifier l'intégrité de leurs attributs.
Trahison !!!
Tous ont le bout de la bite coupée, même le petit page.
Tous sauf un : son fidèle jardinier, le Bikou.
Faisant fit des convenances il le prend dans ses bras.
Brave Bikou, pour récompenser ta vertu et ta fidélité accepte ces quelques florins.
joignant le geste à la parole il lui donne une bourse pleine de précieuse monnaie.
Et Bikou le jardinier de dire :
Herhi honheigneur, hous êtes hien hon.
Tout le monde au château savait que le Bikou n'avait pas sa langue dans sa poche.
Et comme dit le dicton du village
"Langue bien pendue baise à couilles rabattues".
Cette grande épopée historique à été réalisée avec le concours de :
Windows 98
Les 35 heures
Microsoft Word
La souris "KeyMouse"
Le clavier "Azerty"
Les costumes "Jean Lefèvre Schipchandler"
Les décors "CQFD-PLV"
La municipalité de "Quenneville le Haut-clocher"
Le grimoire de "B.Lambert"
Et
Le whisky "Lagavulin"
La semaine prochaine ma Chronique Sincère sera consacrée au :
"Marquis de la F."